Vision celadon

A propos

Celadon est une structure de conseil en innovation fondée par Leyla Kikukawa. De culture franco-japonaise et ayant dès l’enfance connu les allers-retours entre ici et là-bas et navigué entre plusieurs langues, la curiosité et l’ouverture d’esprit sont chez elle une seconde nature.

Ayant l’esprit scientifique et le verbe imaginatif, Leyla a étudié le management de l’innovation (à HEC et à l’Ecole Polytechnique) et la philosophie (Master 2 obtenu à la Sorbonne) avant de travailler avec diverses organisations en prise avec les défis posés par l’innovation : groupe de grande distribution cherchant à structurer et optimiser ses efforts à innover, incubateur de startup en phase d’amorçage, banque à l’initiative d’un tiers-lieu, agence de design cherchant à concilier raisons éthiques et raisons économiques…

C’est dans l’interstice et l’interface des choses (que désigne le mot japonais kin 釁) qu’elle se sent le plus dans “son élement” (ce que l’on peut à nouveau rendre par le mot kin, mais cette fois en anglais!).

Elle est tout aussi à l’aise avec les questions de méthode et de logique, qui l’ont beaucoup occupée pendant ses études (validation d’hypothèses, définition de cadres d’analyse, traduction de résultats disparates en une seule unité de mesure…) qu’avec la maïeutique (l’art d’accoucher des idées) ou les investigations sur le terrain (pour la recherche-utilisateurs notamment).

Elle met à profit ses expériences multiples pour élaborer un accompagnement sur-mesure mêlant conseil et production opérationnelle.

De quoi s’agit-il précisément ?

Si l’innovation était un jeu de hasard et d’argent, il suffirait à chaque organisation d’avoir un croupier-en-chef qui sache déclamer solennellement  « Les jeux sont faits, rien ne va plus ! »

Si l’innovation était un ensemble de règles à suivre à la lettre, et qu’un manuel pouvait contenir, il suffirait d’avoir un abonnement Amazon Prime pour le recevoir en moins de 24h.

Mais comme l’innovation étant avant tout un art qui consiste à canaliser l’imprévisible (le hasard, la créativité) pour produire de la valeur (économique mais pas seulement), elle requiert des artisans qui connaissent les outils mais surtout sachent les utiliser à bon escient pour obtenir l’effet escompté (ce qu’on peut appeler l’efficacité). Des artisans qui sachent regarder à l’interstice et à l’interface des choses pour dénicher des nouveaux gisements de valeur et sachent transformer méthodiquement cette matière brute en produits (et services) finis.

C’est quelque chose de cet ordre que vise à réaliser le projet Celadon, s’inscrivant par-là dans le prolongement de la technè grecque, qui désignait tout à la fois l’art, l’artisanat et la technique.Par ailleurs, à l’heure où les seuls paramètres de prouesse technologique, de rentabilité et même d’expérience utilisateurs ne suffisent plus à guider entièrement l’innovation, il paraît primordial que chaque organisation élabore ses propres réponses aux questions : « Qu’est qu’une innovation utile pour nous? » « Suivant quels critères de sélection ? » « Quelles valeurs voulons-nous incarner à travers nos innovations ? ». Celadon souhaite accompagner les organisations dans une telle démarche en s’appuyant à la fois sur leurs données intrinsèques (histoire et culture d’organisation, mission, vision…) et des ressources extrinsèques (forces du marché, enseignements de la philosophie et des sciences sociales).

Pour ce faire, Celadon s’inspire de la technique de réparation de céramique kintsugi (“jointures en or” en japonais), relevant d’une philosophie qui prend en compte le passé de l’objet, son histoire et donc les accidents éventuels qu’il a pu connaître. De même, chez Celadon, nous intégrons l’histoire et la spécificité de chaque organisation, pour l’enrichir de nouvelles “jointures en or”, riches de sens et synonymes de renouveau.

C’est pourquoi cela ne peut se faire que sur-mesure : des prestations uniques qui viennent s’appuyer sur les points forts et combler les points faibles de chaque organisation, elle-même unique.

Pourquoi Celadon ?

Le céladon est un type de porcelaine emblématique de l’Extrême-Orient (c’est aussi le nom du coloris correspondant, entre le vert pâle et le bleu-gris) qui a été très prisé en Occident.

C’est d’ailleurs les Français qui ont donné à cette porcelaine ce nom, d’après le berger Céladon dans le roman L’Astrée, qui portait des rubans verts.

Bref, c’est en quelque sorte un terme qui symbolise les allers-retours entre l’Extrême-Orient et l’Occident, et une certaine tradition artisanale qui allie sens du beau, précision et ingéniosité, une belle source d’inspiration pour “façonner l’innovation”!